La Condition solitaire
Écrits en 2021 et 2022, pour l’essentiel à Toulon, ces poèmes n’en puisent pas moins à l’universelle puissance du lyrisme et du sentiment.
Derrière leur énigme et leur humour affleure en effet l’intimité (l’amour, l’enfance, les autres). La singularité de soi, le sens de la vie, les remords de la maturité, l’actualité d’« un monde en délire »… Et si ces vers capturent des scènes cocasses ou des paysages azuréens, c’est toujours à travers le prisme si spécial de ce « héros de l’obscur » qui transfigure le quotidien.
Déjà salué comme penseur et prosateur, Olivier Larizza confirme, avec ce quatrième recueil aussi éblouissant que crépusculaire, qu’il est l’une des voix poétiques les plus nécessaires de notre époque.
« Comme l’échevelé Shelley je n’étais que ce phare solitaire
qui surplombait la houle de l’océan. »
L'avis des critiques
« L'auteur cultive avec bonheur dans ce nouveau recueil la même verve primesautière, parfois doucement mélancolique, que dans les précédents. Il nous livre une exploration de lui-même avec ce qu'il faut d'autodérision. La poésie de Larizza abonde en images insolites. »
Recours au Poème
« Un recueil nécessaire dans la pratique de l'autodérision dont l'auteur use pour dénoncer de manière subtile et drolatique ses travers mais aussi les nôtres. Si l'on découvre sous sa plume des images lumineuses, la tasse de thé d'Olivier Larizza n'est autre que l'humour qu'il tire à hue et à dia de son chapeau d'illusionniste. »
Exigence Littérature